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Caroline PEIFFER, professeur d’Histoire-Géographie très motivée, t’apprend à enseigner !


Par hasard sur la Toile, AIDE AUX PROFS a consulté la chaîne You Tube d'une enseignante d'Histoire-Géographie, créée pendant le confinement, diffusant tout le programme

des 4 niveaux de collège à ses élèves (et à tout professeur ou tout parent intéressé, aussi !) avec positivité, humour, passion. Elle y met de l'énergie, du "pep's", hyper motivée... et ça fait du bien !

 

Passionnée d'histoire, elle écrit depuis de nombreuses années des romans, qu'elle rêve de voir publier. Des romans qui peuvent intéresser tout professeur dans le cadre de l'enseignement de la 2nd Guerre Mondiale, période qui l'intéresse beaucoup. Et pourquoi pas un réalisateur de cinéma, aussi ? Qui sait... ? AIDE AUX PROFS  mettra à sa portée tout son réseau constitué depuis 17 ans dans cette perspective.

 

Car celui/celle qui sait donner le meilleur de lui-même sans rien attendre en retour mérite d'être aidé(e) à réaliser ses objectifs. C'est notre philosophie d'action. Notre association a bénéficié depuis 2006 de nombreux "coups de pouce" de la part de centaines de personnes généreuses, de nombreux professionnels du Privé et du Public qui nous ont donné accès à leur réseau, nous ont donné de précieux conseils qui nous sont toujours utiles, nous ont rendu des services sans rien attendre de particulier en retour, et c'est important pour nous d'en faire autant pour ceux qui méritent notre estime, par leur travail de qualité, leur investissement bénévole, à leur manière, même si ce n'est pas associatif.

 

Nous avons eu envie de l'interviewer, et elle a accepté aussitôt, même si nous ne nous sommes jamais rencontrés ! Parmi ses vidéos, certaines sont consacrées à expliquer à tout futur professeur ou tout jeune professeur comment enseigner, comment fonctionne un établissement scolaire, ce que sont aussi les "personnels invisibles" d'un collège ou d'un lycée, comment gérer la discipline en classe

aussi... toutes choses que peu de professeurs auront appris dans les IUFM/ESPE/INSPE avant d'enseigner.

 

Alors nous lui avons proposé aussi d'en intégrer une partie dans les sous-rubriques de "DEVENIR PROF EN FRANCE" sur ce site, pour contribuer à mieux informer, avant d'aller enseigner, ceux qui s'intéressent à ce métier. Tu l'as bien compris: son travail est FORMIDABLE. On n'a rien consulté de tel et de manière désintéressée depuis au moins un an sur la Toile à ce niveau.

 


Interview par Rémi BOYER, Président-Fondateur d'AIDE AUX PROFS


Au lycée, vous vous passionnez pour la culture artistique, musicale et cinématographique. Pourquoi avoir choisi de privilégier l’histoire, et pourquoi choisir de l’enseigner, quelques années plus tard ? 

 

J’ai longtemps rêvé de travailler dans le milieu cinématographique ou littéraire. Initialement, je souhaitais devenir scénariste et autrice, mais mes parents m’ont rapidement fait comprendre que je devais choisir un « vrai » métier. J’ai donc opté pour l’enseignement, parce que j’adorais l’École, et parce que j’aimais particulièrement mes enseignants, et notamment la passion qui les animait lorsqu’ils faisaient cours

 

En classe de 3e, je suis partie en Alsace avec ma classe et l’association « Le souvenir français », et cette expérience m’a vraiment marquée. Je me souviens encore de ces commémorations, et de m’être dit que je devais enseigner l’Histoire à mon tour, pour faire vivre la mémoire de la Seconde Guerre Mondiale, et faire en sorte que personne n’oublie jamais ce qu’il s’était passé durant la Shoah. 

 

Quand il a fallu faire des choix d’orientation définitifs en classe de Terminale, j’ai opté pour l’Histoire, plutôt que les lettres (bien que j’ai fait en parallèle une mineur en lettres moderne, plutôt qu’en Géographique) car je ressentais le besoin de comprendre le monde qui m’entourait, mais surtout de pouvoir l’expliquer à mon tour. Et puis, au fond, enseignant l’Histoire, c'est une forme de récit ;) 

 

Vous avez obtenu le concours dans l’académie d’Aix-Marseille, mais vous enseignez dans l’académie de Versailles. Comment avez-vous vécu cette mutation ? Est-ce que l’on vit aussi bien avec un salaire d’enseignant dans chacune de ces deux académies ? 

 

Je savais que cela pouvait arriver, et c’était ce qui m’avait fait hésiter à suivre ce cursus à la fin de la L3. Je suis longtemps restée dans le déni de la mutation, persuadée que cela ne m’arriverait pas. L’académie d’Aix-Marseille ayant été déficitaire, et accessible avec un très faible nombre de points durant plus de dix ans, mes camarades de l’INSPE et moi n’étions pas trop inquiets. Recevoir nos affectations à l’autre bout du pays nous a fait un choc (certains ont même renoncé au concours à ce moment-là). Pour autant, et bien que cela ait été difficile sur le coup de quitter ma région natale, je ne le regrette absolument pas. J’ai été mutée dans un établissement où j’ai rencontré des collègues en or, mais surtout des amis. La proximité avec Paris me plaît énormément, car j’ai accès à toute la culture (musée, salons du livre) en une heure de RER. 

Au niveau du salaire, je n’ai pas vu de différences majeures entre la vie dans l’académie d’Aix-Marseille et celle de Versailles, mais je pense que c’est surtout car je vis dans l’Essonne, éloignée des centres urbains. Je subis la hausse des coûts comme tout le monde, mais je suis rentrée dans le métier au moment où les salaires ont commencé à être revalorisés, donc il y a du mieux (même si on peut toujours progresser sur ce point). De plus, l’académie d’Aix-Marseille étant la Côte d’Azur, j’avais déjà l’habitude des prix élevés, notamment dans l’immobilier, puisque je viens d’une ville à côté de La Ciotat, très touristique.  

 

Vous vous êtes impliquée dans la lutte contre le harcèlement en gagnant un prix académique avec vos élèves de 5e. Comment avez-vous procédé et quelles ont été les réalisations qui vous ont valu ensemble ce succès ? 

 

Effectivement, la lutte contre le harcèlement scolaire est un sujet qui me tient particulièrement à cœur, depuis le début de mon arrivée dans mon établissement. J’ai moi-même été victime de harcèlement au collège, ce que je ne souhaite à personne, et j’ai été très touchée par différentes affaires ayant secouée l’École à ce sujet. Je crois que j’ai parlé de ma volonté de m’engager en ce sens dès mon premier rendez-vous avec ma principale d’établissement, le jour de la rentrée. 

 

Cette même année, j’ai rencontré un collègue de lettres qui partageait la même envie de s’engager que moi, et nous avons ensemble participer au concours de l’Éducation nationale, Non au harcèlement. Nous avons gagné le prix académique dans la catégorie cyberharcèlement pour notre collège. Nous avions réalisé une vidéo avec une classe de 5e sur les mots/maux, pour montrer aux enfants que les mots peuvent faire aussi mal que des coups, et devenir des maux (des souffrances). Après ce travail, nous avons continué de nous impliquer, en participant à des formations et en mettant en place des ambassadeurs anti-harcèlement dans notre collège. Nous avons aussi animé des formations et des débats. 

 

Enfin, il y a deux ans, nous avons été formés à la MPP (Méthode de Préoccupation Partagée), une méthode scandinave pour dénouer les situations de harcèlement en utilisant l’empathie, et la non-sanction. Cette formation nous a permis de devenir également formateur pour nos collègues, et nous avons ainsi crée un groupe ressource au sein de l’établissement, afin de prendre en charge les situations de harcèlement, avant qu’elle ne dégénère. Mon collègue avec qui je faisais toutes ces actions a quitté l’établissement l’an dernier (le drame de ma vie), mais je continue de gérer le groupe ressource et les entretiens MPP puisque je suis devenue référente PHARE (Programme de Lutte anti harcèlement) de mon établissement. 

 

En parallèle de votre métier, vous écrivez des romans historiques. Etes-vous inspirée par une histoire familiale, ou par le plaisir de lier le devoir de mémoire des périodes sombres de l’histoire, et celui de stimuler votre imagination débordante ?  Parlez-nous de vos ouvrages.

 

J’ai écrit deux romans historiques qui ont été publiés dans la collection « Terre d’Histoire », aux éditions City : 

- Les forces de l’ombre est intrinsèquement lié à mon histoire familiale.

 

Il est inspiré de l’histoire de mes grands-parents et ponctué d’anecdotes familiales, mais placé dans le contexte de la seconde guerre mondiale.

 

Initialement, le roman s’intitulait "Le crayon et le fusil", mais l’éditeur a souhaité le changer, et je voulais montrer qu’il existait plusieurs types de résistants : par le crayon et les armes. 

 

Pour l'acheter

- Le sang des oubliés s’intitulé au départ Les oubliés de la mémoire.

 

Il s’agit d’un roman basé sur des témoignages de déportés, notamment de déportés homosexuels.

 

Avec ce livre, mon objectif était de porter la mémoire des témoins victimes de la Shoah, mais surtout de parler de ceux que la mémoire à tendance à oublier (les déportés homosexuels, tziganes, en situation de handicap, résistants), en plus des déportés juifs. 

 

Pour l'acheter

Mes romans historiques ont donc à la fois l’objectif de s’inscrire dans un devoir de mémoire sur la Seconde Guerre Mondiale (période qui me touche particulièrement et qui a animé nombre de mes travaux de recherche en licence d’Histoire), mais aussi de partager sur l’histoire de mes grands-parents. 

 

Ensuite, comme vous le soulignez, je n’écris pas seulement des romans historiques. J’ai toujours voulu écrire. Petite, je pouvais lire pendant des heures et me perdre dans des mondes imaginaires. J’ai grandi en rêvant de devenir écrivain, mais sans savoir que cela pourrait m’être accessible (je pensais que c’était réservé aux hommes morts). Puis, j’ai rencontré une femme, Samantha BAILLY, autrice, jeune et publiée dans plusieurs maisons d’édition, et cela m’a redonné l’envie.

 

Depuis 2018, j’ai écrit plus d’une quarantaine de romans dans plusieurs genres (imaginaire, historique, contemporain) et pour plusieurs tranches d’âges (jeunesse, Young adulte, adulte). J’en publie certains sur le site d’écriture en ligne Wattpad (Lien ici) parce que j’aime bien l’idée de pouvoir partager mes histoires. Cela dit, je ne poste pas tout ce que j’écris. Le reste du temps, j’envoie des mails à des éditeurs dans l’espoir de trouver une maison d’édition qui acceptera de publier mes romans à destination d’un public adolescent ou dans l’imaginaire (car c’est vraiment mon rêve). 

 

Vous aimez aussi apprendre aux autres à créer des mondes imaginaires : est-ce le début d’une nouvelle aventure, d’une seconde carrière, parallèle ou à venir ? 

 

Si seulement ! En ce moment, je ressens un peu d’ennui dans mon métier, mais c’est sûrement car je suis hyperactive et que je fourmille de mille idées à la minute. J’ai du mal à m’arrêter et quand je tourne en rond, j’ai besoin de me trouver une nouvelle activité. Dans un monde idéal, je pourrais continuer d’enseigner à mi-temps, tout en animant des formations pour de futurs professeurs. Et je pourrais ainsi, à côté, pouvoir continuer d’écrire des livres et dans publier. 

 

J’aimerais également beaucoup pouvoir animer des formations à destination des auteurs/autrices afin de leur apprendre à utiliser l’Histoire-Géographie pour créer des mondes imaginaires. Les gens ne mesurent pas à quel point l’imagination est vaste et peut nous permettre de créer mille et une choses. 

 

Créer des mondes imaginaires avec Caroline PEIFFER

 

Parlez-nous de cet ouvrage « du chocolat chaud et des bretzels », ce mariage sucré-salé. Que raconte-t-il ? 

 

Il s’agit d’une romance lesbienne. L’histoire se passe à Berlin, durant les fêtes de Noël. Une jeune femme, Addie, est en train d’écrire un roman et ne trouve pas d’éditeur. Elle désespère un peu. Elle s’apprête à quitter le café où elle a trouvé refuge pour écrire quand elle rencontre Chloé et qu’elle lui renverse son chocolat chaud dessus, et son bretzel. Et c’est ainsi qu’une petite romance démarre entre elle. 

 

Initialement, ce roman a été écrit pour un concours de nouvelles que j’ai perdu. Il a ensuite été publié par les éditions Hyena Editions qui ont malheureusement fermé leurs portes en juin dernier. J’ai signé un nouveau contrat pour ce roman avec les éditions Reine de Cœur, et ce roman sortira en décembre 2024 dans la maison d’édition en version numérique. Il faudra donc attendre sa re-publication pour pouvoir le découvrir ;) 

 

Par contre, si vous souhaitez découvrir ma prochaine publication, mon roman "Toi, moi et l’Antarctique" (initialement publié sur Wattpad) va paraître le 16 février 2024 aux éditions Imaginary Edge. Il s’agit d’une romance historique qui raconte l’histoire d’amour entre Sébastien, le capitaine de l’Astrolabe, et Avel, un jeune cartographe. Ils vont naviguer ensemble jusqu’au bout du monde, afin de découvrir les terres inexplorées de l’Antarctique. 

 

Le Wattpad de Caroline et son esprit prolifique

 

Pendant la crise sanitaire, vous avez créé votre chaîne You Tube, comme d’autres professeurs pour conserver l’attention de tous les élèves qui la découvrent par internet. Quelles satisfactions vous apporte ce nouveau vecteur de transmission? Vos élèves de collège l’utilisent-ils, et avez-vous constaté des progrès ? 

 

Effectivement, à la base, quand j’ai créé cette chaîne YouTube, je ne désirais qu’une chose : permettre à mes élèves de suivre mes cours à distance. Je n’étais pas satisfaite par les cours virtuels. J’avais l’impression que mes élèves se connectaient, mais ne m’écoutaient pas. Du coup, j’ai enregistré mes cours en me disant qu’ils pourraient ainsi les réécouter ensuite. Puis, j’ai continué l’année suivante, lorsque nous étions en hybridation, afin de permettre aux élèves confinés chez eux quand ils étaient positifs au Covid, de suivre à distance et d’avoir toujours accès aux cours qui auraient pu leur manquer. Ces vidéos sont encore utilisées par mes élèves aujourd’hui, notamment en 3e, pour réviser le brevet. Ils apprécient particulièrement celle sur l’oral du stage, ou encore les vidéos méthodologiques

 

Un jour, mon petit frère m’a dit « Si tu veux que tes vidéos fonctionnent sur YouTube, il faut que tu fasses rire », et j’ai fait une première vidéo pour parler des perles dans les copies, lors de la correction du DNB. Cette vidéo a fait 300k de vues et m’a ramené 5000 abonnés. Une autre vidéo a très bien fonctionné, il s’agit d’une vidéo où je parle d’une classe de 6e (actuellement seule et unique classe que j’ai eu à ce niveau) qui m’a rapporté 10 000 nouveaux abonnés. À partir de là, j’ai eu envie de parler davantage de mon métier, et non seulement de publier des contenus de cours. J’ai commencé à recevoir des messages d’étudiants qui me remerciaient de montrer la réalité du métier (ses aspects positifs, mais aussi négatifs). 

YouTube me procure une grande satisfaction. J’ai réellement l’impression d’être utile. Je reçois régulièrement des messages d’enseignants qui me remercient de parler du métier, mais surtout d’étudiants qui m’expliquent que grâce à cela, ils ont envie de devenir professeur. J’aime l’idée de pouvoir communiquer cet amour pour une profession souvent décriée ces derniers temps et qui ne fait plus forcément rêver. C’est assez gratifiant. 

 

Ce qui est aussi très intéressant, ce sont vos capsules vidéo pour apprendre à enseigner, ce que ne font pas toujours les instituts de formation justement, empêtrés dans la didactique et l’épistémologie des disciplines, en oubliant le concret du contexte de la classe. Est-ce de ce constat que vous est venue cette idée ? 

 

Quand j’ai commencé à parler du métier de l’intérieur, ou à partager des informations sur le fonctionnement d’un établissement scolaire, ou de l’éducation nationale, j’étais justement dans cette perspective de montrer la réalité de terrain. Durant ma formation à l’INSPE, j’ai toujours été un peu perturbée par le fait qu’on ne nous apprend pas comment ça se passe en classe. A part lors des stages, les cours se concentrent toujours sur la didactique ou le disciplinaire. Moi, je voulais parler du concret. Des élèves. Des situations pratiques. Je ne prétends pas détenir toutes les réponses à toutes les questions que l’on me pose, mais je voulais montrer comment des enseignants enseignent au quotidien. C’était aussi une façon de montrer aux élèves, aux parents, et à la société, à quoi ressemble un professeur. Montrer qu’il y a un être humain derrière celui qui enseigne. 

 

 

De temps en temps, vous diffusez votre empathie à tous les professeurs qui suivent votre chaîne (« soutien aux professeurs dans le contexte des attentats ») : en quoi est-ce important de soutenir psychologiquement les enseignants ? Quels retours avez-vous eu de vos auditeurs depuis les attentats ? 

 

Je trouve cela important de pouvoir soutenir les autres enseignants. Certaines personnes dans la société continuent de croire que les enseignants sont des flemmards qui ne font que 18h de cours et rien d’autres. Or, nous faisons un métier qui devient de plus en plus difficile. Nous sommes confrontés à de la violence quotidienne, une absence de considération et de civisme, de l’insolence, et des élèves qui ont de moins en moins envie d’apprendre. A cela s’ajoute la montée en puissance des réseaux sociaux, et plus récemment, les attentats. Je trouvais donc cela important de rappeler aux autres professeurs que nous sommes soudés. Quand on va mal, on a parfois tendance à se renfermer et oublier les autres. Moi, je veux montrer qu’il est important de se soutenir, les uns les autres. Mes collègues de travail sont très importants pour moi, et j’apprécie le côté collectif de mon travail. On est une équipe avant tout, on se soutient. 

 

J’ai eu très peu de retour de la part de personnes au sujet des attentats. Quelques-uns m’ont interrogé pour savoir si je craignais d’enseigner. Des enseignants m’ont parfois dit se brider en classe. Personnellement, ce ne sont pas les attentats qui m’effraient le plus, mais plutôt les réseaux sociaux, la désinformation, les rumeurs et les défis que se lancent les élèves. Certains semblent être en guerre contre leurs enseignants. Ils oublient que nous ne sommes pas leurs ennemis, mais que nous sommes là pour les aider à réussir et progresser. 

 

 

Vous animez aussi « au café des profs », à destination des étudiants et enseignants pour leur donner de multiples informations et conseils d’expérience : avez-vous aussi envie de devenir formatrice d’enseignants ? Comment voyez-vous l'avenir, riche de cette palette de compétences ?

 

Réponse très simple : OUI ! J’aimerais énormément pouvoir donner des cours dans les INSPE auprès d’autres enseignants. Je m’en étais ouverte auprès de mon IPR, mais je n’ai jamais eu de retour à ce sujet. 

 

En ce qui concerne mon avenir, je ne sais pas si je le vois dans l’enseignement toute ma vie. J’ai envie de faire autre chose. Pourquoi pas de la formation. Pourquoi pas aussi coordonner des projets. Cela me plairait beaucoup de pouvoir gérer des projets sur l’amélioration du climat scolaire et contre le harcèlement à l’école. Je gère aussi une Classe Défense, en lien avec l’armée, alors pourquoi pas des projets sur cette thématique aussi, pour mettre en avant l’importance des valeurs démocratiques et de la solidarité. 

 

Une dernière chose qui me plairait : ce serait de faire de la recherche en science de l’éducation. 

 

Au café des profs

 

Des livres et des mots

 

Le Linktr.ee de Caroline, si tu veux soutenir son travail sur Tipee

 


Considérant la grande qualité des productions de Caroline PEIFFER, l'association AIDE AUX PROFS a décidé de valoriser de manière permanente dans certaines de nos rubriques son travail personnel, qu'elle diffuse gratuitement sur la Toile, en le présentant sur le site DEVENIR PROF, afin que ses pétillantes vidéos soient mieux connues !

 

Ainsi tu peux la retrouver dans toutes ces rubriques:

 

DEVENIR PROF EN FRANCE

=> Un métier diversifié 

     => 1. Le professeur est un pédagogue

      => 2. Le professeur, un éducateur

      => 4. Le professeur, un gendarme ?

 

=> Les joies au travail

     => 1. Leurs projets : en fin de page, le colossal travail très diversifié de Caroline

 

=> Gérer ton autorité

     => Ses vidéos consacrées à cette problématique.

 

Nous avons aussi ajouté un "bouton" en page d'accueil pour lui apporter la meilleure visibilité qui soit sur ce portail, avec "DEVENIR PROF en écoutant une passionnée !" car sa manière de parler est dynamisante, motivante, et peut effectivement contribuer à redonner envie d'enseigner à ceux qui hésitent.

 

Sur ce portail associatif, nous présentons les 2 côtés de la médaille de la vie de professeur. Notre rôle n'est pas d'inciter seulement à venir comme le font l'Education nationale et les syndicats, ni d'inciter seulement à partir.

 

Notre rôle est de présenter tous les aspects, positifs comme négatifs, du métier de professeur, pour que chacun, selon son parcours de vie, son tempérament, son développement personnel, sa sensibilité, se rende compte de la complexité de ce métier et de la nécessaire préparation pour répondre aux nombreuses attentes des jeunes d'aujourd'hui, pour qui le professeur n'est plus du tout la seule source du savoir, eux qui y ont accès avec leur ordinateur, leur tablette et leur smartphone, aisément, par toute recherche sur la Toile.

 

Ce dont les jeunes du 21e siècle ont besoin, c'est d'éducation à l'esprit critique, d'être instruits pour devenir des citoyens libres, et respectueux les uns des autres. Aussi attendent-ils des professeurs bien dans leur peau, dans leurs baskets, motivés, heureux de vivre, imaginatifs, pleins d'entrain !

 

C'est ainsi que nous est apparue Caroline PEIFFER !

 


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Commentaires: 1
  • #1

    léonie shanaya (dimanche, 18 février 2024 14:08)

    c'était très bien pour moi et j'aimerais aussi enseigner en france