Tribune · 01. juillet 2025
Alors que les énarques durant leur formation apprennent "le principe de précaution", il semble que la chaleur ait étouffé leurs habituelles précautions dans d'autres domaines. Jusqu'à quelle température caniculaire est-il nécessaire de faire cuire les professeurs et leurs élèves dans des salles surchauffées, mal ventilées, avec des rideaux souvent déchirés, des fenêtres grippées impossibles à ouvrir ou verrouillées à clé ? Tout le monde se renvoie la responsabilité...
En période de canicule, l'Education nationale prépare les élèves d'aujourd'hui à leurs futures conditions de travail de demain...
Les écoles, collèges et lycées n'ont pas tous été conçus pour assurer une bonne qualité de travail lorsque le thermomètre dépasse les 30°C. Alors lorsque la canicule se produit, élèves et professeurs souffrent. En classes chargées les élèves s'énervent, deviennent épuisants, insolents, et le professeur n'a plus que 3 possibilités pour s'en sortir sans trop de casse. On fait le point, avec des exemples précis qui se sont produits en France.
L'association HELPEN pilotée par Guillaume DELABY demande la création d’une commission d’enquête parlementaire sur
l’inaction institutionnelle face au harcèlement moral dans l’Éducation
nationale. Si, agent de l'éducation nationale, tu te sens concerné(e) car tu as été harcelé(e) sans obtenir réparation de ce que tu as subi, partage autour de toi vers le maximum de tes contacts, cet article. Si cette commission d'enquête est acceptée par les Parlementaires, alors les choses pourront changer.
Depuis la fin de la période Covid19, alors que chacun eut pu penser que cette période de crise sanitaire, crise collective existentielle par excellence, aurait pu ranimer le sentiment d'humanité mondiale des uns envers les autres, chacun décidant de développer un monde meilleur, fait de paix, de solidarité, de partage... C'est tout l'inverse qui s'est passé. Les agressions au couteau se multiplient au sein d'une population inquiète, qui préfère les maux aux mots...
Chaque professeur qui vient d'obtenir sa titularisation exulte de joie. Enfin, un emploi à vie ! En fait, c'est nettement plus facile actuellement d'entrer dans l'éducation nationale que d'être autorisé à en repartir. Voilà venu le temps d'apprendre par chacun son affectation, et c'est là que les mauvaises surprises et les galères commencent. Plus de 65% des nouveaux professeurs seront affectés contre leur gré dans les académies de Créteil ou de Versailles... les plus chères pour se loger.
Deux élèves qui balancent une porte du 4e étage de leur lycée vers un groupe de professeurs, c'est plus qu'un geste inacceptable, c'est une tentative d'homicide ciblée, osons le choix des mots ! Est-ce que ces élèves en étaient à leur première atteinte d'un professeur ? Ont-ils été les auteurs d'insultes mal punies, d'autres faits trop rapidement excusés, se sont-ils sentis pousser des ailes pour aller plus loin ? C'est l'enquête de police qui le déterminera...
L'académie de DIJON a plus qu'anticipé la réforme d'Elisabeth BORNE de recruter des professeurs au niveau de la Licence3 (comme avant 2010) plutôt qu'au Master2 : il suffit désormais d'une attestation délivrée par l'inspection pour devenir professeur de Lettres. Depuis 2013 pour les professeurs de Lettres, c'est la descente aux enfers de la déqualification. Tout cela ne prend pas du tout le chemin d'une revalorisation. C'est la casse du métier d'enseignant.
Emmanuel MACRON a lancé le 3 mai 2025 une nouvelle convention citoyenne sur "les temps de l'enfant". Est-ce pour donner plus de puissance au projet d'Aix-Marseille Université en partenariat avec CANOPE et la DSDEN des Bouches-du-Rhône ? Les temps de l'enfant supposent surtout de remanier le temps de l'enseignant, donc de dégrader ses conditions de travail, puisque chaque fois qu'un esprit lumineux réfléchit dans un gouvernement depuis une bonne dizaine d'années, c'est ce qu'il se passe...
tous les professeurs ont eu le résultat de leur demande de mutation et comme chaque année, pour la majorité d'entre eux, c'est une déception. Des couples séparés, d'autres qui vont divorcer, trop longtemps éloignés, des vies brisées, des idylles cassées. Malgré un statut de cadre sur le papier, les professeurs du Public sont nettement plus mal lotis que les Professeurs du Privé sous contrat, car leurs mouvements de mutation sont gérés par des ordinateur avec un barème infernal...