Tout professeur peut légitimement craindre pour sa vie dans l'Ecole de la République depuis quelques années, au XXIe siècle.
Elisabeth BORNE ministre de l'Education nationale démissionnaire a décidé qu'une minute de silence aurait lieu le mardi 14 octobre en mémoire de Samuel PATY et de Dominique BERNARD. Pourquoi limiter cet hommage national aux assassinats par des terroristes islamistes ? Agnès LASSALLE et Mélanie GRAPINET, assassinées elles aussi sur leur lieu de travail, ne méritent-elles pas elles aussi une minute de silence, dans un Ministère constitué majoritairement de femmes ? L'Education nationale s'efforce-t-elle d'oublier aussi toutes les agressions de professeurs et personnels d'éducation au couteau, ou par d'autres moyens, perpétrés par des élèves, des parents d'élèves, et d'autres adultes mal intentionnés ?
Les assassinats de Samuel PATY, de Dominique BERNARD, d'Agnès LASSALLE, de Mélanie GRAPINET nous rappellent désormais qu'enseigner ou exercer une fonction dans un établissement scolaire sont des métiers à risque, et qu'il n'existe pas de prime de risque.
Chaque professeur s'efforce de ne pas y penser, sauf quand le contexte de sa classe, ou de son établissement, lui rappelle avec la montée des incivilités et la possession de couteau par un élève, même d'école primaire, dans son cartable, que tout peut arriver à n'importe quel moment dans l'école de la République qui pense que marteler la laïcité et la durcir, suffira à le protéger.
PROFESSEUR, UN METIER A RISQUES MULTIPLES :
L'hommage restrictif du 14 octobre.
Y aura-t-il une autre date proposée pour rendre hommage par une minute de silence à Agnès LASSALLE et Mélanie GRAPINET ? AIDE AUX PROFS le propose, et le fait: observez sur cette page une minute de silence en mémoire de ces 2 hommes et de ces 2 femmes.
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