
Les écoles, collèges et lycées n'ont pas tous été conçus pour assurer une bonne qualité de travail lorsque le thermomètre dépasse les 30°C.
Alors lorsque la canicule se produit, élèves et professeurs souffrent. En classes chargées les élèves s'énervent, deviennent épuisants, insolents, et le professeur n'a plus que 3 possibilités pour s'en sortir sans trop de casse.
On fait le point, avec des exemples précis qui se sont produits en France.
Voilà d'abord les conseils du Gouvernement aux chefs d'établissements pour protéger la population de l'équivalent d'un gros village, parfois d'une petit ville, qui se rend au quotidien dans cet espace restreint qu'est leur établissement, leur imposant une lourde responsabilité personnelle en cas de non observation de ces consignes.
A Craon en Mayenne, plusieurs élèves d'un collège ont fait un malaise à cause des fortes chaleurs.
A Limoges, dans cette école, au-dessus de 30°C c'est horrible nous disent les enseignants.
En Ile-de-France, pour protéger élèves et professeurs est lancée l'idée d'un "congé canicule" au-dessus de 30°C. Les hauts fonctionnaires sont-ils prêts à préserver la santé en prenant cette décision ou leur faudra-t-il d'abord des élèves en syncope pour y penser ensuite ?
Sur TF1, les conseils pour anticiper et protéger les enfants (et les personnels peut-être ?).
Ce collège a profité de la canicule pour monter un exercice d'évacuation "spécial canicule" au cas où un incendie se déclencherait à proximité. L'intelligence de base aurait plutôt pensé en amont d'imposer aux élèves et professeurs de rester chez eux plutôt que de prendre le risque d'être victimes d'un incendie en venant au collège.
Si les canicules se multiplient et sont de plus en plus longues, tous les établissements n'ont pas été construits de la même manière, et il faudra que les Communes, les Départements et les Régions investissent pour mieux équiper, rénover les établissements qui encaissent mal les grosses chaleurs.
Le Parisien dramatise-t-il en disant que "le sud-ouest est en voie de saharisation" ? Dès le mois de Mai, et pour 4 à 5 mois, c'est la surchauffe. Autant dire que le projet d'Emmanuel MACRON et d'Elisabeth BORNE de réduire les congés d'été de 2 semaines est déjà mort-né.
A Avignon, la Mairie refuse d'investir dans des climatiseurs malgré plus de 35°C. C'est pourtant dans ces régions du Sud que ça risque de devenir fréquent.
Certains parents s'inquiètent de récupérer leur enfants "les joues toutes rouges". Qui sera responsable si un enfant meurt de chaleur dans sa classe: le professeur ? le Directeur ? Le/la Ministre qui n'aura pas décrété "'des congés spécial canicule" ? La question reste posée. Et il faut que tout Gouvernement se la pose, car si le réchauffement climatique s'accentue d'année en année, il ne faut pas attendre 40°C dans les classes dès le mois de mai pour agir.
Joué-lès-Tours est une commune pilotée par des gens intelligents qui ont conçu pour les écoliers des ilôts de fraîcheur".
Dans le Vaucluse il fait souvent plus chaud qu'ailleurs, avec des températures qu peuvent grimper jusqu'à 45°C. Les parents s'inquiètent car continuer d'imposer la classe, c'est risquer des problèmes de santé pour leurs enfants. Le DASEN du Vaucluse a-t-il le pouvoir de créer un "congé canicule" pour éviter les malaises des enfants à l'Ecole ?
Puisque les scientifiques disent au Gouvernement que "la France se réchauffe plus vite que le reste de l'Europe", qu'attendent les collectivités locales pour investir ?
Qu'attend l'Education nationale pour créer un congé canicule au-dessus de 30°C pour préserver la santé des élèves et des personnels ? Car avec 78 médecins du travail pour 884.000 enseignants, ça va pas le faire.

BON COURAGE A TOUS CEUX QUI RESTENT PROFS DANS CES CONDITIONS.
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