Depuis la fin de la période Covid19, alors que chacun eut pu penser que cette période de crise sanitaire, crise collective existentielle par excellence, aurait pu ranimer le sentiment d'humanité mondiale des uns envers les autres, chacun décidant de développer un monde meilleur, fait de paix, de solidarité, de partage... C'est tout l'inverse qui s'est passé.
Il ne se passe plus une semaine sans que les médias relaient en France un fait divers d'une attaque au couteau.
De jeunes élèves à l'école primaire qui apportent des couteaux à l'école, des collégiens qui menacent leurs camarades voire les agressent mortellement en pleine classe, une Assistante d'éducation tuée dans la cour de son collège, alors qu'elle pensait y avoir réussi sa reconversion professionnelle, des adultes entre eux partout, dans la rue, le bus, le métro, en campagne... que des êtres humains qui au lieu de passer par des mots, préfèrent causer des maux aux autres, par une violence inouïe.
Comment expliquer cette dérive collective vers la violence ?
- Est-ce que le Covid19 est responsable de ce dérèglement des êtres humains ?
- Est-ce un des effets à moyen terme du vaccin inoculé à chacun, qui en conduirait de plus en plus à la folie ?
- Est-ce le résultat de tous ces jeunes livrés à eux-mêmes pendant le confinement, terrorisés à l'idée de faire partie collectivement d'une fin du monde annoncée par des scientifiques alarmistes ?
- Est-ce le résultat d'un mal-être de toute une jeunesse et de nombreux adultes qui n'ont pas eu de "'pause" après la période sanitaire, tous poussés à reprendre activement le travail, sans pouvoir se reposer du stress intense éprouvé de mars 2020 à décembre 2023 ?
- Est-ce le résultat des privations de sortie pendant la période Covid19 où par Ordonnances, en 48h, la République Démocratique s'était muée en Dictature Sanitaire ?
- Est-ce une colère contenue pendant toute la crise sanitaire, et qui ressort de manière désordonnée, violemment, au hasard de ceux qui ont le plus de mal à reprendre confiance dans un monde où de puissants Hommes déclenchent des guerres qui engendrent sous les yeux impuissants de tous les pacifistes, des massacres à grande échelle tuant des centaines de milliers de civils et de militaires ? (guerre de la Russie en Ukraine, représailles d'Israël à Gaza suite à l'attaque soudaine de celle-ci ? etc)
- Est-ce un début de Guerre Civile dans une démocratie fragilisée par la paralysie politique, avec un Président qui n'a plus de majorité absolue, entravée dans sa Longue Marche, et dont tous les adversaires attendent la Chute, promise pour mai 2027 ?
- Est-ce le reflet de la montée de la pauvreté en France, avec plus de 20% qui en a assez de gagner moins que le seuil de pauvreté (1.014,00 €/mois) alors que les gouvernements, tous constitués d'une bonne portion de politiciens millionnaires, écartent tous l'idée de "taxer beaucoup plus les grandes fortunes", puisque ce serait contraire à leurs intérêts personnels et à ceux de leurs nombreux amis riches ?
- Est-ce le début du chaos dans une démocratie qui joue la survie de sa devise "liberté, égalité, fraternité" ?
C'est peut-être un tout, un ras-le-bol qui se manifeste, toute cette violence qui jaillit de partout, mais n'atteint pas encore, heureusement, l'ampleur qu'elle atteint de l'autre côté de La Manche.
En 2023-2024, pour une population de 68,3 millions d'habitants, le Royaume-Uni a été meurtri par 50.000 agressions à "l'arme blanche" (couteaux, haches, machettes, poignards, etc)
La même année, la France, pour une population de 68,2 millions d'habitants a connu en 2024 environ 10.400 attaques à l'arme blanche, soit environ 5 fois moins.
Pour autant, ce qui inquiète en France, c'est cette jeunesse qui "s'équipe", "par précaution", plaçant un couteau dans son sac d'école, de collège, de lycée, "au cas où", chaque adulte responsable sachant parfaitement que le "au cas où" peut déboucher sur une situation incontrôlable.
Les forces de l'ordre en France tirent la sonnette d'alarme et les politiciens se sentent totalement dépassés par la tournure des choses. Le Premier Ministre propose d'interdire la vente des couteaux, poignards, aux jeunes de moins de 18 ans. cela signifie donc qu'ils resteraient autorisés pour les copains de 18 ans de ceux qui ont moins de 18 ans ? Cette décision ne règlera rien quand ont considère la dangerosité de nombreux couteaux de cuisine, certains dépassant les 40 cm.
Qu'est-ce qui a pu conduire cette jeunesse dans de tels extrêmes ? La fatigue post-covid d'une société qui est devenue plus dure, moins à l'écoute de leurs ressentis ?
Dans le domaine scolaire, les ministres de l'éducation qui se succèdent ont augmenté la taille des classes, en la portant à son maximum, pour tenter de compenser un manque de professeurs, prenant le risque d'augmenter la fatigue mentale des élèves, et leur degré d'agitation, alors que si les candidats au métier de professeur sont moins nombreux, c'est parce que tous les politiciens qui se succèdent dans ces gouvernements depuis 50 ans ont négligé la revalorisation financière de toute une profession.
A la racine, tout vient de l'imprévoyance, de la négligence de politiciens qui se sont toujours occupés d'avoir l'argent nécessaire pour réaliser des réformes et financer leur passage et leur retour à des fonctions ministérielles, plutôt que d'assurer l'argent nécessaire pour que les personnels de sécurité (policiers, gendarmes) voient leurs heures supplémentaires correctement payées, que les personnels soignants soient suffisamment nombreux pour faire face à la charge de travail croissante née d'une population vieillissante, que les enseignants puissent enseigner dans des effectifs allégés, 24 élèves au grand maximum par classe, que les personnels de Justice puissent voir leur charge de travail allégée, au lieu de voir les affaires traîner, les dossier s'amonceler, le burn-out toucher de plus en plus leurs collaborateurs.
La France de 2025 donne le sentiment d'un pays en proie à une montée des périls. Elle est un pays lourdement endetté, par une majorité qui a alourdi cette charge de 1.300 milliards d'euros depuis mai 2017, avec une croissance toujours faible alors que la majorité des pays d'Union européenne a déjà redémarré.
Alors comment préparer la rentrée scolaire 2025 quand on est élève, professeur, agent de terrain de l'éducation nationale ?
- S'équiper de gilets "pare-couteaux" ? Cela n'existe pas. Et un gilet pare-balles coûte beaucoup trop cher.
- Se vêtir de plusieurs couches de vêtements, est-ce que ça pourrait atténuer les coups ?
- Espérer que tous les établissements se seront équipés de portiques de détection de métaux, alors que les couteaux en céramique sont indétectables ?
- Espérer que la taille des classes soit réduite, mais y aura-t-il suffisamment de professeurs pour le permettre ?
- Espérer un sursaut de l'opinion publique, mobilisée par des associations sur le "mieux vivre ensemble", pour tourner le dos au "tout répressif" ?
- Espérer un sursaut des partis d'opposition, qui au lieu de poursuivre leurs guerres internes intestines, décident de s'affranchir des intérêts particuliers, pour choisir parmi eux "le meilleur d'entre eux" pour proposer une autre voie ?
Où se situe la solution, face à ces agressions ponctuelles, répétées, ces attentats d'un jour, ces massacres d'innocents dans de petits villages tranquilles et dans des quartiers où l'insécurité est récurrente, sans qu'il soit possible d'être partout à la fois pour les en empêcher ?
Gardons en mémoire celles et ceux qui méritent plus d'une minute de silence des politiciens incapables d'endiguer la montée des violences :
10.07.2024: en Ile-de-France, l'inquiétante banalisation des attaques au couteau
10.06.2025: Assassinat d'une AED, Mélanie "au hasard" par un élève de 14 ans
10.06.2025: l'Etat dépassé par les agressions au couteau dans les établissements scolaires
19 au 22.06.2025: série noire à Toulouse
Alors, comment se protéger à la rentrée 2025 ?
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