Comme l'a fort justement souligné le SE-UNSA le 26 mars 2025, "Alors que le Ministère (de l'Education nationale) se vante que les taux de mutation dans le 1er et le 2nd degré augmentent, dans le détail, la mobilité géographique pour nos professions reste un problème !"
Le SE-UNSA donne les chiffres :
Dans le 1er degré :
Le taux d'obtention des demandes de mutation est de... 23,84% contre 20,73% en 2023. Ce sont donc 76,26% des demandes de mutations des professeurs des écoles qui ont été refusées ! C'est le découragement qui domine.
Dans le 2nd degré:
Le taux de mutations obtenues est de 44,27% contre 42,20% en 2023 mais le taux de déçus demeure majoritaire en 2025 avec 55,73% de refus pour les titulaires, et 44,8% de refus pour les voeux des stagiaires (revenus de leurs illusions le soir des résultats).
La mobilité géographique des professeurs en France est grippée. Une majorité de femmes (professeurs des écoles notamment) en est victime. Celles qui ne s'y résignent pas quittent le métier en prenant une disponibilité de droit pour suivi de conjoint, et parce que l'Education nationale ne sait toujours pas réformer ses dispositifs de mutation aux barèmes infernaux que seuls comprennent encore les syndicats, les mutations font toujours plus de déçus que d'enseignants heureux.
Alors AIDE AUX PROFS, par la voix de Pépin d'Airache, illustre cette souffrance de ne pas avoir obtenu "sa mut".
N.O.M.U.T
A partager sans modération, comme une demande collective de changer radicalement ces mouvements de mutation qui ne satisfont qu'une minorité de professeurs.
Écrire commentaire