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Quelle valorisation des professeurs avec une telle inflation en 2023 ?


Depuis 2022 c'est le retour d'une inflation importante après plus d'une dizaine d'années de gel du point d'indice, et aucun gouvernement n'a réussi à enrayer la lente descente aux enfers des salaires des professeurs du 1er degré comme du 2nd degré.

 

Les primes selon l'affectation ne peuvent faire illusion dans un métier fortement dégradé, paupérisé, avec des salaires indignes de diplômés d'un Master 2.

 

Ce n'est pas dans un pays en voie de développement. C'est bien en France.

 

Les données de l'INSEE de l'inflation moyenne masquent la réalité du problème: une paupérisation croissante des professeurs

 

QUE CHOISIR publie un panel intéressant des données de l'inflation fin février 2023 par domaine de dépense. C'est là que l'on découvre aisément que la revalorisation envisagée par le Gouvernement est à des lieues de ce qu'espèrent d'obtenir un jour les professeurs titulaires.

 

Les principaux postes de dépenses des professeurs sont:

 

- le logement (leur salaire est nettement insuffisant pour espérer être logés dans de bonnes conditions dans les grandes agglomérations et notamment celle de région parisienne où les prix à la location comme à l'achat sont bien au-delà de leur budget de cadres A faiblement rémunérés)

=> La hausse depuis 2012 a été en moyenne de +22% sur toute la France

 

- les charges d'habitation (chauffage, électricité, eau)

=> +24% pour l'électricité

=> +19% pour le fioul

=> +15% pour le Gaz

 

- le transport : ¨12% pour la gazole et +11% pour l'essence et +7% pour l'achat d'un véhicule et +7% pour  ceux qui utilisent les transports en commun

 

- l'alimentation: + 15,6% en février 

- les achats en grande surface tous confondus: +16%

 

- la santé: +5% pour leur mutuelle

 

Si l'on considère ces seules données, l'inflation moyenne qui touche la majeure partie des dépenses courantes des professeurs, et de toutes les classes affectées par la crise économique et financière, est de plus de 13% et non pas de +7,7% de moyenne, puisque pour réduire au plus bas l'inflation moyenne, y sont intégrés des produits rarement utilisés. L'INSEE calcule l'inflation moyenne sur un panel de 500.000 produits, ce qui fausse totalement la perception de la dégradation du pouvoir d'achat des professeurs sur les 2 seuls premiers mois de l'année 2023. 

 

Dans ces conditions la "revalorisation" envisagée depuis l'été 2022 par un gouvernement qui a très mal communiqué sur la question, ne revalorisera qu'à la marge une infime partie des professeurs.

 

Est-ce bien raisonnable de lier revalorisation à une augmentation du  temps de travail ?

 

Les professeurs français sont considérés comme des cadres A de la Fonction Publique, mais payés comme des agents de catégorie B, et traités comme des agents de catégorie C, sans aucune responsabilité managériale, soumis à une triple autorité: 

 

- celle de l'inspecteur qui trouvera toujours matière à critiquer leurs séquences pédagogiques, qu'ils aient 1, 5, 10, 20, 30 ou 40 ans d'ancienneté. Professeur est un métier où tu ne seras jamais compétent selon l'IEN ou l'IA-IPR qui t'inspectera. Leur métier, c'est de t'évaluer. Donc de critiquer. C'est l'essence même de leur fonction. Contrôler, réprimander, améliorer, mais certains le font de très mauvaise manière, nous consacrerons bientôt un grand article aux témoignages de ces professeurs qui ont été brisés moralement par des IEN et des IA-IPR, dont ils attendaient un soutien psychologique, un véritable accompagnement.

 

- celle du chef d'établissement, qui veille à la bonne réalisation de leur service et attentif à leur réputation face aux élèves et leurs parents.

 

- celles de la hiérarchie administrative de leur DSDEN ou de leur Rectorat, qui lui impose parfois des affectations pénibles physiquement et moralement, sur plusieurs établissements très éloignés, dans des établissements difficiles, sans aucune volonté de conciliation, puisque affectation "obtenues par le mouvement", d'une manière aveugle, avec un "barème à points" de plus en plus complexe. Il est quasiment préférable d'être pacsé, ou marié, avec des enfants handicapés, pour obtenir le maximum de points pour obtenir un poste intéressant.

 

Etre professeur en France, c'est être placé dans une position très inconfortable au sein de cette hiérarchie omniprésente et pléthorique, alors que les professeurs ont obtenu un Master2 qui aurait dû leur apporter une valorisation financière.

 

Elle n'est pas venue, puisque depuis 1990 au moins, leur pouvoir d'achat à échelon égal n'a cessé de se réduire. La perte est de plus de 33% en 2023 en regard de ces 33 années, et de plusieurs centaines de milliers d'euros qu'aucune revalorisation, si elle avait vraiment lieu prochainement, ne pourrait jamais compenser.

 

L'obsession actuelle du Gouvernement, c'est de proposer une revalorisation conditionnée à du travail supplémentaire. C'est humiliant pour les professeurs qui attendaient tout autre chose des politiciens. C'est indigne d'un état moderne aussi développé que la France, envers ceux chargés de former sa jeunesse et son élite de demain. 

 

 

La France depuis 33 ans n'aime pas ses professeurs. Les Gouvernements leurs démontrent que c'est chaque fois leur arracher le coeur, ou une dent, que de les augmenter !

 

Les professeurs comme tous les autres actifs se rendent bien compte que des dépenses somptueuses sont effectuées dans d'autres domaines, et que eux, sont éternellement contraints de quémander par la voie de leurs syndicats, pour obtenir des miettes, et de faire avec.

 

Et ces mêmes gouvernements qui s'interrogent sur le "POURQUOI ?" du manque d'attractivité du métier d'enseignant en ce début de 21e siècle. Et cela ira de mal en pis tant que les gouvernements ne sauront pas revaloriser sans conditions les professeurs à la hauteur de ce que leur Master2 leur permettrait d'obtenir s'ils préféraient s'engager dans une autre voie en entreprise, ou dans une administration comme cadre A administratif.

 

Les départs en retraite vont augmenter encore pendant une bonne quinzaine d'années, et le Gouvernement n'a pas d'autre solution, actuellement, car c'est la moins chère de toutes, de dévaloriser l'accès au métier de professeur en réduisant ses exigences de niveau de diplôme et de formation. Cette politique de recrutement va juste contribuer à réduire encore plus l'attractivité du métier de professeur, appelé à devenir un métier de transition professionnelle, quelques années. Juste ça. C'est certainement pour cette raison que Jean-Michel BLANQUER comme Pap NDIAYE font porter les augmentations sur les professeurs qui ont moins de 10 ans d'ancienneté, que sur ceux qui sont beaucoup plus expérimentés. Offrir un salaire supérieur au SMIC aux jeunes, c'est créer un effet d'aubaine, les trois premières années, avec différentes primes qui donneront toutefois le sentiment aux professeurs de plus de 10 ans d'ancienneté, de "s'être faits avoir", puisque eux n'ont pas bénéficié des primes décidées depuis quelques années.

 

Lorsque François BAYROU avait, Ministre de l'Education nationale, réalisé sa "revalorisation", elle avait porté sur le professeurs des échelons 1 à 5. Ceux qui étaient au-delà avaient alors eu le sentiment frustrant de ne pas avoir été augmentés, et d'être rapidement rattrapés au niveau salarial par les professeurs situés aux échelons 4 et 5. 

 

Depuis 33 ans, les primes des cadres A administratifs ont fortement augmenté, permettant à ces personnes, diplômées initialement d'une Licence 3, de gagner 60 à 300% de plus qu'un professeur au fil de leur carrière, et selon leurs affectations, grâce au système de primes du RIFSEEP qui prévoit un fixe et un variable selon les résultats individuels et de leur service.

 

Rien de tout cela pour les professeurs.

 

Les professeurs en France sont la risée des autres catégories socio-professionnelles pour la faiblesse de leur rémunération. 

 

La moyenne des salaires de fin de carrière après 30 à 40 ans d'activité correspond à la moyenne des salaires d'embauche des diplômés d'un Master2 en tous domaines, en début de carrière, dans le privé, avec des avantages sociaux conséquents que n'obtiendront jamais les professeurs.

 

Devenir professeur en France, est-il un métier d'avenir pour bien gagner sa vie ?

 

Assurément, non, puisqu'il faudra que chaque professeur espère des combats syndicaux, en grossissant ou non les rangs de leurs adhérents, pour tenter d'obtenir de menues augmentations connues de tous les citoyens, répétées à grands cris par tous les médias, comme s'ils avaient gagné tous ensemble à "l'euromillions".

 

Si tu deviens professeur en France, fais-toi une raison: tu passeras ta vie à espérer un meilleur salaire, que tu n'obtiendras quasiment jamais, sauf peut-être en fin de carrière au sein des seuls 10% d'une génération qui accèdent à la "classe exceptionnelle", tellement exceptionnelle que 90% des effectifs n'en verront jamais la couleur.

 

Il te faudra multiplier les petits boulots qui te restent autorisés, économiser et investir dans ta vie privée pour espérer assurer ta retraite: portefeuille d'actions, achat de garages ou parkings à louer, achat de studios à restaurer et louer, achat d'une maison où faire des gîtes et chambres d'hôtes, donner des cours particuliers si tes 43h en moyenne de travail (sur 36 semaines) ne t'ont pas suffi, rédiger des cours pour des éditeurs de produits pédagogiques. Accessoirement réaliser des "heures supplémentaires années", qui seront toujours du travail en plus mais moins payés qu'à ton indice de fonctionnaire.

 

Ta richesse, elle viendra surtout de l'héritage de tes parents, et de ta capacité à faire autre chose en parallèle de ton métier d'enseignant, pour tenter d'augmenter tes revenus, si ton objectif n'est pas de devenir IEN, IA-IPR, Attaché d'administration ou chef d'établissement, nettement mieux payés que le professeur (mais la contrepartie est bien entendu une charge de travail colossale dont tu n'as pas idée).

 

Bien entendu, ce sera beaucoup plus rentable de t'occuper toi-même de valoriser ton patrimoine que de t'investir dans des tâches supplémentaires de ton emploi salarié. 

 

Un professeur, hors université, devient rarement riche, et est complètement déclassé socialement en comparaison d'un ingénieur, d'un médecin, d'un avocat, d'un notaire, d'un architecte, d'un magistrat, et même d'un Attaché d'administration. Autrefois considéré comme un notable, au XIXe et XXe siècle, jusque dans les années 1960, sa position sociale n'a cessé de se dégrader sous la Ve République, au grand dam des syndicats de la profession.

 

C'est comme une descente aux enfers sans fin. Aucune Gouvernement ne paraît être à la hauteur de l'enjeu, des attentes, des besoins. Et ce sentiment de fort déclassement salarial hante toute la carrière, et l'esprit, des professeurs qui veulent et aiment exercer leur métier toute leur vie.

 

Ils savent que leur métier est leur plaisir intellectuel, que ce métier donne du sens à leur vie, mais que si c'était à refaire, la majorité n'y mettrait pas les pieds.

 

Avec le papy-boom qui assure de plus en plus le plein emploi dans de nombreuses professions, quelle est la meilleure stratégie à jouer pour un futur professeur ?

 

C'est celle de ne pas passer de concours d'enseignement. En effet, le concours te donnera un statut de fonctionnaire qui te bloquera dans toutes tes envies externes de mobilité, de reconversion.

 

Si tu fais partie de ceux de ces candidats qui ne sont pas sûrs de leur choix en devenant professeur, reste contractuel, car tu auras beaucoup plus d'avantages que ceux qui auront fait l'effort de préparer et d'obtenir un concours. L'agrégation par exemple n'a plus de raison d'être: un concours très difficile, qui rémunère si peu, pour être affecté parfois à 800 km de chez toi, dans une académie où la vie est si coûteuse que tu te sentiras pauvre (académies de Versailles, de Paris, de Créteil).

 

Etre contractuel dans un pays qui manque de professeurs, et dont tous les voisins en Europe manque de professeurs, car c'est le cas de tous les pays de l'Union européenne, et même Outre-Atlantique, des pays comme le Canada, et les Etats-Unis, t'apporte ces avantages considérables en regard du titulaire qui doit juste se contenter de ce que le système consent à lui donner.

 

- Mobilité facilitée pour les contractuels qui peuvent 12 mois sur 12 changer d'emploi: il leur suffit de rompre, sans états d'âme, leur contrat, même s'ils sont engagés, car rien ne pourra les retenir. Le titulaire, lui, doit accepter d'être bloqué par une nécessité de service qui l'empêche d'être libre.

 

- Cumul d'activité facilité puisque tu peux très bien considérer le métier de professeur comme une transition plus ou moins durable, tout en développant en parallèle toutes les activités dont tu as envie. Tu peux créer une ou plusieurs entreprises en amont d'un éventuel emploi de professeur, et bien indiquer à l'administration que tu possèdes ces entreprises et que tu n'as pas l'intention de les fermer, s'ils veulent vraiment te recruter pour tes compétences. 

 

Nous sommes en effet parvenus dans une période où l'administration va devoir faire preuve de souplesse, de flexibilité de conciliation, de négocier véritablement pour tenter de trouver les professeurs motivés dont elle a besoin.

 

Prends conscience de ce nouveau pouvoir qu'ont désormais tous les candidats contractuels dans des pays qui manquent de professeurs, où les vocations sont fortement contrariées par la faiblesse des échelles indiciaires, et de la lenteur de progression de leurs échelons, et des outils insuffisant pour récompenser les professeurs méritants (10% des effectifs qui ont accès uniquement en fin de carrière après 30 à 35 ans d'ancienneté, c'est juste ridicule).

 

Ainsi ne seras-tu pas prisonnier de ton métier, si tu deviens contractuel. Le statut de titulaire est réservé à ceux qui veulent passer toute leur vie comme fonctionnaires, et grimper peut-être par concours interne dans les quelques fonctions proposées par le système de l'Education nationale.

 

Il est important qu'en pensant à devenir professeur, tu te poses clairement cette question: pour 1 an, pour 10 ans, ou pour toute ma carrière (43 ans) ?

 

Ce qui ressort des 20.000 témoignages que nous avons lus à ce jour de ceux des professeurs de Maternelle, de Primaire, de Collège, de Lycée, qui nous ont contactés de toute la France, de toutes les disciplines, c'est de la lassitude, au-delà de 10 ans de métier. Ce sentiment d'avoir fait le tour d'un métier qui paraît diversifié et plein d'imprévus, mais où les programmes imposés enferment dans une routine, car les programmes de certaines disciplines au fil des changements, ne changent pas vraiment. Ils multiplient les contraintes, c'est tout. Le professeur est juste l'exécutant des programmes, et son avis, quelle que soit sa compétence de départ ou en cours de carrière, n'est jamais requise pour donner son avis. Même les IA-IPR, leurs supérieurs hiérarchiques, n'ont pas leur mot à dire, ce qui est terriblement frustrant.

 

Pour rester libre de ta mobilité, de tes éventuelles envies d'autre chose, AIDE AUX PROFS te conseille de pratiquer ce métier de professeur comme contractuel.

 

1) Tu pourras décider de proposer tes compétences aussi bien aux établissements privés hors contrat et sous contrat (et en finir avec cette guéguerre permanente de l'école privé face à l'école publique, même si la loi de 1905 est figée dans le marbre) qu'aux établissements publics.

 

2) Tu pourras rester dans ta commune, ton département d'origine. Alors que, devenu titulaire, les 2/3 sont obligés de se déraciner pour rejoindre 10 à 15 ans des académies où leur salaire leur donnera le sentiment d'être proches du seuil de pauvreté, ni plus, ni moins.

 

3) Tu ne perdras pas la relation de proximité de tes amis d'enfance, et de ton réseau personnel ce qui inéluctablement t'apportera des opportunités professionnelles que tu n'aurais plus en devenant titulaire à des centaines de km de là.

 

4) Tu pourras te permettre de refuser un poste qui ne te convient pas, ce que ne peut absolument pas faire le titulaire, soumis véritablement à l'autorité qui l'aura nommé. Conserver ta liberté est peut-être essentiel pour toi ? Prends le temps d'évaluer le "pour" et le "contre" en fonction des raisons réelles qui te conduisent à vouloir devenir professeur.

 

5) Tu pourras certainement te loger dans un plus grand appartement que si tu avais été affecté dans une autre région, notamment l'Ile-de-France, où le salaire d'un professeur lui permet à peine de se loger dans une studette de 9m2 avec les WC sur le palier, ou l'oblige à trouver une colocation avec des inconnus, sans avoir de réelle intimité. L'an dernier, une professeur de Lettres en Collège affectée dans l'académie de Créteil nous a indiqué gagner "2.500,00 nets par mois" pour s'occuper d'elle et des ses deux enfants (car divorcée) et ne "pas pouvoir joindre les deux bouts". Son salaire passait dans le logement et les charges afférentes, le transport, l'alimentation, et ne lui permettait pas d'épargner pour partir en vacances, malgré ses 14 semaines de congés (réduits de 8 semaines pour préparer ses cours et corriger les copies de ses élèves). Comme elle le souhaitait, nous l'avons aidée à réaliser sa reconversion hors Education nationale.

 

6) Contractuel, tu pourras bénéficier plus facilement de ton Compte Personnel de Formation, et tu auras droit à des allocations de retour à l'emploi, alors que les titulaires, même en disponibilité, et même en démissionnant, n'y auront pas droit immédiatement.

 

7) Contractuel, tu pourras décider plus facilement de quitter un établissement où tu te sens en souffrance au travail, soit du fait d'un harcèlement entre collègues ou de la part d'un parent d'élève, ou de ta direction. Le titulaire, lui, est coincé par son affectation, et doit endurer la situation. S'il décide de porter plainte, ce sera "contre X" pour ne pas s'attirer  de sa hiérarchie ou de son harceleur une plainte pour dénonciation calomnieuse. Le titulaire s'embarquera, conseillé par son syndicat, dans un calvaire judiciaire qui déplaira fortement à sa hiérarchie qui n'apprécie pas les professeurs qui "font des vagues".

 

8) Contractuel, tu peux décider de travailler quand tu en as envie, où tu as envie. Tu peux décider de changer d'académie, sans devoir attendre des années que ton "barème" lié à ton ancienneté, te le permette, dans un système de mouvements d'affectation où les chances de réussite sont minimes, puisque les barèmes par discipline pour obtenir tel ou tel établissement, se durcissent chaque année.

 

9) Contractuel, tu ne subiras pas ton métier comme le titulaire, car tu ne te seras pas habitué(e) au confort apparent d'un emploi fixe "à vie", et tu te seras au contraire habitué à faire valoir régulièrement tes compétences, et ton expérience, auprès de nouveaux employeurs, ce qui te permettra, en étant plus mobile professionnellement, d'augmenter beaucoup plus rapidement tes revenus que si tu avais attendu, patiemment, avec désespérance et frustrations multiples, de passer à l'échelon supérieur de ta grille.

 

Ces constats, nous les tirons de 17 ans de lecture de 20.000 témoignages de professeurs qui pour 80% d'entre eux, ne seraient pas devenus professeurs si on les avaient fait réfléchir ainsi, en amont, avec ce comparatif avantages/contraintes que nous t'exposons.

 

Tu trouveras un comparatif très approfondi, avec ce que tu peux obtenir comme rémunération dans le privé, ici.

 

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