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Elle démissionne 5 mois après avoir réussi son concours



4- Avant de devenir professeur, réfléchis bien à tes motivations pour éviter de te tromper et de perdre du temps (et de l'argent)

 

Cette enseignante qui a démissionné 5 mois après s'être engagée dans ce métier qui lui plaisait, à 23 ans seulement, reflète parfaitement la politique conduite par l'Education nationale depuis 2010. (cf témoignage en lien ci-dessous).

 

Une surcharge de travail qui épuise les professeurs, jeunes et expérimentés.

 

Des universités et INSPE qui ne peuvent pas accepter de concevoir autre chose que des formations lourdes, avec des mémoires à produire et à soutenir.

 

Ils s'ajoutent aux cours à préparer, aux copies à corriger, aux savoir-être émotionnels et rédactionnels à développer:

 

- savoir se protéger des comportements et des paroles des élèves et de leurs parents.

- savoir se protéger des attitudes parfois blessantes des "conseillers pédagogiques" (tous ne sont pas bienveillants), des "chargés de mission d'inspection" et des inspecteurs (pas tous bienveillants).

- savoir ne pas se laisser mener droit au burn-out par surcharge de travail les 2 premières années. Laurence BERGUGNAT a très bien montré les burnout fréquents chez les professeurs des écoles en 2011 sur l'académie de Bordeaux.

 

Nous en avons parlé le 28 août 2022 aux européens des 27 pays d'Union européenne dans l'émission Arte27 disponible en Replay sur ARTE une émission animée par Nora Hamadi (qui nous avait déjà invité en 2017 sur Public Sénat ).

 

Alors pour éviter ce type de démissions de professeurs passionnés, pour éviter cette surcharge de travail dans les premières années, AIDE AUX PROFS propose ceci:

 

Que tous les nouveaux professeurs se voient remettre par l'Education nationale, qu'ils soient contractuels ou stagiaires lauréats des concours, un KIT de cours préparés des niveaux dans lesquels ils devront enseigner. Le CNED serait en mesure de les leur fournir.

 

Au lieu de conduire 15 à 20% des nouveaux professeurs vers le burnout les premières années.

 

Trop d'exigences, trop de pression, font de la vie de 15 à 20% des jeunes profs depuis cette réforme du Master2, un enfer. Nous lisons depuis 2010, depuis cette réforme, des témoignages désespérés de professeurs qui n'en peuvent plus, toujours.

 

Nous en avons publié beaucoup dans "Souffrir d'enseigner, faut-il rester ou partir ?" en octobre 2013, ouvrage salué par Daniel AUVERLOT, qui depuis est devenu Recteur de Créteil.

 

APRES 5 MOIS COMME PROF, ELLE DEMISSIONNE


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