Les salariés du privé, ou les chefs d’entreprise qui entrent dans l’enseignement en seconde carrière idéalisent le métier.
Les femmes y voient une manière de mieux gérer leur temps personnel, les taches ménagères, l’éducation de leurs enfants, tout en conservant une activité professionnelle et une indépendance financière.
Beaucoup de femmes devenues professeurs des écoles, devenues mères, se sont sacrifiées pour la carrière de leur conjoint, souvent mieux rémunéré, et une forme de sexisme a joué: c'est à elles d'abandonner leur carrière, leurs brillantes études, ...
Celles qui élèvent au moins trois enfants sont dispensées de la Licence pour passer le concours d’enseignant, ce qui peut les laisser penser que ce métier leur tend les bras.
Rares sont les hommes à devenir professeurs des écoles, ils ne sont que 7% à exercer en Maternelle et 22% en Primaire. Professeur des écoles est devenu un métier quasi féminin.
Olivier, 27 ans, Professeur des Écoles depuis 2 ans, sait qu’il ne restera pas enseignant, que cette solution n’est qu’un pis aller temporaire :
"Titulaire d’une licence de cinéma, j’ai d’abord tenté de travailler dans des boîtes de production audiovisuelle. Suite à une mauvaise expérience en entreprise j’ai décidé de me déclarer en auto-entrepreneur et, en parallèle, de préparer le CRPE. Grâce à ce statut, j’ai pu financer une partie de mes études en travaillant à distance avec quelques boites de productions parisiennes.
Ayant obtenu le concours, j’ai mis pour l’instant entre parenthèses le métier d’infographiste et de réalisateur numérique qui m’intéressent, mais je compte bien revenir vers ces pratiques qui me tiennent particulièrement à coeur".
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